Acide hyaluronique et cicatrices

Effacer les cicatrices sans chirurgie

Comment l’acide hyaluronique lisse la peau ?

Vous voulez savoir si l’acide hyaluronique peut vous aider à faire disparaître la cicatrice disgracieuse d’une blessure ancienne ?

On vous dit tout sur cet agent volumateur et bio-stimulateur qui ne cesse de faire parler de lui.

Acide hyaluronique et cicatrices : quels objectifs ?

L’acide hyaluronique est un produit de comblement cutané qui peut être utilisé, en médecine esthétique, sur le visage mais aussi sur toute autre partie du corps (sauf les seins : interdiction en France) à des fins médicales reconstructives. Il peut remodeler une asymétrie morphologique, atténuer une lipoatrophie (fonte de la graisse), lisser une cicatrice inesthétique ¹. Son action anti-ride et rajeunissante est aussi bien connue.

90 % des interventions de médecine esthétique pour le comblement font appel à l’acide hyaluronique en raison de ses multiples propriétés : c’est une molécule bio-compatible, biodégradable, non allergisante, sécuritaire, facile à administrer, existant naturellement dans notre corps, permettant des suites simples et sans éviction sociale. L’acide hyaluronique médical est produit par biofermentation bactérienne et réticulé pour produire un effet volumateur durable. Il est de plus hydratant (retient l’eau), bio-stimulant (stimule la synthèse des fibres de collagène et d’élastine), revitalisant, anti-inflammatoire et cicatrisant. Il permet un effet naturel qui conserve les expressions du visage.

Les cicatrices cutanées atrophiques se caractérisent par une réduction du volume tissulaire, elles peuvent être restaurées par l’injection d’acide hyaluronique. En creux et non-fibreuses, elles bénéficient avantageusement des propriétés volumatrices et régénérantes de ce « filler ». Les séquelles de fente labiales, d’acné, d’hémangiome labial, d’opérations ou de blessures peuvent toutes être prises en charge par injection d’acide hyaluronique, même tardivement. 

Une amélioration du tissu cicatriciel est toujours envisageable : demandez conseil à votre médecin esthétique.

Des techniques complémentaires peuvent être associées à l’injection d’acide hyaluronique. Les cicatrices hypertrophiques et distendues peuvent être traitées par des techniques énergétiques (Laser, HIFU, Hautes fréquences).

Acide hyaluronique et cicatrices : quelles contre-indications ?

• Femmes enceintes et allaitantes
• Pathologies auto-immunes
• Prise d’anti-coagulants
• Infection locale
• Réaction allergique antérieure ou hypersensibilité à l’acide hyaluronique
• Présence d’un implant ou comblement non résorbable dans la zone à traiter
• Zona, herpès

Tout traitement à l’aspirine et aux anti-coagulants est arrêté une semaine avant.

Acide hyaluronique & cicatrices : après la séance ?

Des effets indésirables dus à l’injection d’acide hyaluronique au niveau de la cicatrice peuvent apparaître (9 % des cas) ¹ : rougeur, gonflement, ecchymoses, sensibilité, démangeaisons, douleur aux sites d’injection. Tous disparaissent spontanément dans les 8 jours.
Il est recommandé d’éviter :
– pendant 2 semaines, les fortes pressions sur la zone cicatricielle traitée.
– pendant 15 jours, hammam, sauna, activité sportive, exposition au soleil.

Acide hyaluronique et cicatrices : comment choisir son praticien?

L’injection d’acide hyaluronique pour traiter une cicatrice ne peut être effectuée que par un médecin qualifié et habilité. Cette technique de médecine esthétique demande des connaissances anatomiques et un savoir-faire. Votre praticien est un expert dans son domaine, il saura vous conseiller au mieux en fonction de votre demande.

Acide hyaluronique et cicatrices : quel tarif ?

Traitement médical des cicatrices à l’acide hyaluronique :  à partir de 350 € la séance

Traitement médical des cicatrices à l’acide hyaluronique :

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Bibliographie

1- DE. Kopera et al., Treatment of facial lipoatrophy, morphological asymetry or debilitating scars with the hyaluronic acid dermal filler Princess Filler, Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology, 2018, 11, p. 621-628.