L’humanité a toujours été confrontée au problème de la pilosité. Les procédés d’élimination des poils sont innombrables, depuis les pâtes à base d’argile qu’utilisaient les Romains, jusqu’au sang de chauve souris appliqué par les grand-mères en vue d’éviter la repousse.
Le rasage, procédé le plus répandu, permet de couper rapidement tous les poils qui dépassent de la peau. Sur le plan esthétique, il faut renouveler fréquemment l’opération pour garder un aspect présentable, et il subsiste toujours les ponctuations foncées visibles sous la peau. Le rasage répétitif est une véritable agression pour certaines peaux. Des éruptions se produisent alors, ainsi que des lésions inflammatoires causées par les germes en contact avec les brèches cutanées. Enfin, on assiste souvent à l’apparition de poils incarnés, qui s’infectent et produisent des folliculites : il s’agit de la complication la plus fréquente du maillot où la pilosité est remplacée par des gros boutons rouges après le rasage.
Les procédés traditionnels d’arrachage (cire, pince à épiler, épilateur électrique) présentent eux aussi de nombreux désagréments : ils sont fastidieux, douloureux, peu durables et agressent la peau. C’est une véritable épreuve de traiter des zones sensibles comme le maillot ou les aisselles. Pour obtenir un résultat esthétique, il faut les renouveler fréquemment, ce qui finit par être coûteux.
Les effets secondaires des procédés classiques
Dans tous ces modes d’épilation, les poils victimes d’un traitement agressif se renforcent : ils deviennent plus gros, plus foncés et leur racine va jusqu’à se reproduire pour donner naissance à deux ou trois poils groupés. Les poils incarnés et les folliculites se rencontrent surtout avec les appareils d’épilation électrique, l’épilation à la cire et le rasage. En été et sur les zones de frottement (pli du maillot, etc…), il n’est pas exceptionnel que les folliculites prennent un tour plus sérieux et s’infectent en profondeur.
La sanction est alors chirurgicale et laisse une cicatrice d’un centimètre et plus. Sans atteindre ces extrémités, celles et ceux qui ont une peau sensible observent d’année en année les nombreuses petites cicatrices qui finissent par se colorer au soleil et grêler les jambes et le maillot. Sur le bas du visage, les zones épilées à la pince prennent le même aspect sombre, résultat de multiples micro lésions qui convergent et se pigmentent. Seule exception : les mollets et parfois les aisselles, où les arrachages successifs finissent par affaiblir le poil qui repousse plus clair et plus fin.
L’épilation laser est ainsi fortement conseillée aux personnes souhaitant se débarrasser de leurs poils tout en évitant ces effets secondaires.